Le renouvellement de l'Organisme

Derrière l'apparente stabilité de l'organisme se cache une réalité dynamique de renouvellement perpétuel.
Ainsi,

  • 98 % des atomes et molécules constituant l'ensemble de notre organisme aujourd'hui sont différents de ceux existant un an auparavant ;
  • 98 % de ceux constituant actuellement nos os sont différents de ceux existant trois mois auparavant ;

C'est à dire que la matière qui constitue nos os à été à 98 % renouvelée, elle a été dans sa presque totalité détruite et reconstruite dans les trois mois auparavant.

  • 98 % des atomes et molécules constituant actuellement notre peau sont différents de ceux existant un mois auparavant ;
  • 98 % des atomes et molécules constituant actuellement la paroi de notre estomac sont différents de ceux existant quatre jours auparavant.

Devant la réalité de ce renouvellement relativement rapide de chaque partie de notre organisme, il est concevable que la moindre modification sans cesse répétée à chaque renouvellement puisse, au fil des mois et des années, entraîner des transformations importantes dans les structures solides de notre corps. Un peu comme une goutte d'eau qui, tombant inlassablement use les pierres les plus dures.

 

Dans ce constant processus d'échange avec l'environnement, nos programmes de régénération tissulaires et la construction de notre "présent" futur sont dépendants :

  • de nos mémoires cellulaires personnelles et généalogiques ;
  • de notre alimentation ;
  • des relations et incidences émotionnelles que nous avons au présent avec notre environnement actuel.

Nous pouvons comprendre que le corps ne connaît pas d'usure au sens mécanique du terme, mais une perpétuelle transformation au fil du temps, selon des programmes bien déterminés contenus dans notre centrale de commande : le cerveau.

Nos pathologies parfois très invalidantes se sont construites sur des chocs anciens oubliés et enfouis, souvent considérés aujourd'hui comme anodins.

C'est la perturbation de ces programmes de renouvellement de base par nos mémoires cellulaires chargées de conflits émotifs qui vont générer le désordre et la maladie.