Derrière l'apparente stabilité de l'organisme se cache une réalité dynamique de renouvellement perpétuel.
Ainsi,
C'est à dire que la matière qui constitue nos os à été à 98 % renouvelée, elle a été dans sa presque totalité détruite et reconstruite dans les trois mois auparavant.
Devant la réalité de ce renouvellement relativement rapide de chaque partie de notre organisme, il est concevable que la moindre modification sans cesse répétée à chaque renouvellement puisse, au fil des mois et des années, entraîner des transformations importantes dans les structures solides de notre corps. Un peu comme une goutte d'eau qui, tombant inlassablement use les pierres les plus dures.
Dans ce constant processus d'échange avec l'environnement, nos programmes de régénération tissulaires et la construction de notre "présent" futur sont dépendants :
Nous pouvons comprendre que le corps ne connaît pas d'usure au sens mécanique du terme, mais une perpétuelle transformation au fil du temps, selon des programmes bien déterminés contenus dans
notre centrale de commande : le cerveau.
Nos pathologies parfois très invalidantes se sont construites sur des chocs anciens oubliés et enfouis,
souvent considérés aujourd'hui comme anodins.
C'est la perturbation de ces programmes de renouvellement de base par nos mémoires cellulaires chargées de conflits émotifs qui vont générer le désordre et la maladie.