Symptômes physiques ou comportementaux :
comment changer ?
La psycho-bio-thérapie est une pratique de développement personnel issue du décodage biologique.
Elle permet de mettre en lumière l’origine de nos difficultés comportementales, relationnelles, physiques et de s’en libérer à l’aide d’outils simples et pratiques
spécialement adaptés au décodage biologique.
Ce dernier s’appuie sur le postulat que chaque comportement répond à un besoin biologique de survie. Par conséquent, tout excès, symptôme comportemental ou physique
nous indique qu’un besoin « vital » n’as pas été satisfait à un moment donné de notre existence.
Notre cerveau biologique choisit l’organe dont la fonction correspond exactement au besoin pour compenser notre « insatisfaction ».
Le bio-décodage, en utilisant cette base biologique permet de cibler instantanément le type de problème et de retrouver rapidement son origine en « voyageant » avec
le ressenti.
Face aux événements de la vie, nous pensons, nous ressentons, nous agissons.
Le ressenti permet un accès direct à nos cellules qui nous « parlent » de la vie en nous-même de ce qui leur manque ou est en excès. Elles ne mentent pas car elles ne pensent pas, ne jugent pas ce qui est bien ou mal.
Le ressenti, sensation physique nous permet de retrouver le senti et tout ce qui est présent lors de l’événement programmant ; la situation originelle face à
laquelle nous n’avons pas eu moyen d’agir efficacement, nos pensées qui s’embrouillent, l‘émotion qui nous envahit, la croyance qui s’installe, la décision d’agir de manière spécifique pour
l’avenir qui est prise en nous.
Au cours d’exercices simples, ce qui était enfoui et limitant est exprimé (cela n’est donc plus imprimé), laissant la place à de nouvelles expériences ouvrantes
dont le sujet, accompagné du psycho-bio-thérapeute, devient lui-même auteur, créateur, et acteur de sa vie.
Lors des précédentes réunions de nos instances, la FF2P a décidé de porter et de soutenir l’usage du terme de PSYCHOPRATICIEN
- d’une part pour tenter de sortir de la confusion induite par la législation sur la réglementation de l’usage du titre de psychothérapeute
- et d’autre part pour répondre à une réalité sociale et professionnelle de notre pays quant au métier.
DE QUOI S'AGIT-IL ?
Le décret d'application de la loi du 24 juin 2009, publié le 20 mai 2010 (n°2010-534) du 20 mai 2010, modifié par celui du 8 mai 2012 (n°2012-695) ne réglemente ni la pratique de la
psychothérapie ni ne définit ce qu’est la psychothérapie, il fixe les conditions d’attribution d’un titre.
Le législateur a décidé que pourraient porter automatiquement le titre de psychothérapeute sur simple demande les psychiatres, les psychologues et moyennant une formation en
psychopathologie et un stage de quelques semaines les médecins et les personnes diplômés d’un Master en psychologie ou en psychanalyse.
L’objectif de cette mesure était de protéger nos concitoyens de charlatans non formés et surtout de sectes qui, sous couvert de psychothérapie, embrigadent dans leurs rangs des personnes
vulnérables.
Comment ne pas être d'accord avec un tel objectif ?
La FF2P a été fondée, il y a 17 ans, dans le but d’apporter un cadre et une réglementation à la pratique de la psychothérapie à une époque où aucune réglementation et contrôle de cette pratique
n’existaient. Notre souci était la protection des usagers contre les dérives sectaires et le charlatanisme, face au vide juridique de l’époque concernant notre profession. Ce sont, aujourd’hui
encore, nos principes fondateurs.
La FF2P (ainsi que l’AFFOP, le SNPPSY et PSY’G) a défini des critères précis afin de donner à nos concitoyens une garantie de formation et de sérieux des personnes issues des organismes de
formation agréés par la FF2P.
C’est aussi pour ces raisons que bien avant la proposition de loi et l’adoption des décrets d’application, la FF2P a établi un annuaire (nommé à l’époque registre) des professionnels auxquels les
usagers pouvaient se référer et dont la FF2P vérifiait le sérieux de la formation, l’éthique professionnelle et leur engagement dans le respect du code de déontologie.
La loi a décidé de sacrifier le fondement même de la psychothérapie, la réalité de celle-ci en France et quelques milliers de professionnels de la psychothérapie de ce pays.
EXPLIQUONS-NOUS
La psychothérapie ne s’apprend pas dans les livres ou sur les bancs d’une salle de cours universitaires même si les connaissances fondamentales sont indispensables. La pratique de la
psychothérapie s’apprend par l’acquisition d’une méthode de psychothérapie, (concepts et pratiques) et dans l’expérience de celle-ci.
Eudes théoriques, formation pratique, apprentissage clinique, pratique supervisée et expérience personnelle sont les éléments constitutifs de la formation à la psychothérapie et les critères
demandés par notre fédération.
Tous les organismes de formation à la psychothérapie et à la psychanalyse l’ont compris depuis longtemps. Cette formation théorique et « expérientielle » est longue et demande
habituellement 6 à 7 années.
Qui demanderait à un chirurgien d’opérer sans avoir eu sa main guidée par un aîné en salle d’opération et pas seulement sur un croquis d’anatomie. C’est une évidence qu’il n’est pas utile de
décliner plus longuement. La profession de psychothérapeute, comme d’autres, nécessite un compagnonnage.
Sans cela, on ne peut pas prétendre à la fonction de psychothérapeute même si la loi autorise à en porter le titre.
C’est cela que nous défendons.
Bien sûr, j’entends des tenants de la loi dire que ceux qui demanderont le titre de psychothérapeutes aux ARS, auront fait une formation au métier.
Rien n’est moins sûr.
Actuellement, l’apprentissage à la psychothérapie ne se fait pas dans les universités publiques, ni pour les médecins, ni pour les psychologues, ni pour les psychiatres, ni pour les masters en
psychologie ou psychanalyse.
Et la tentation est bien trop grande, pour des personnes autorisées par la loi à porter ce titre, de faire des formations au rabais, écourtées et surtout sans aucune pratique supervisée.
PSYCHOPRATICIEN : UN MÉTIER
C’est pour cela que nous avons décidé de poursuivre notre démarche pour la reconnaissance d’un métier et de promouvoir l’usage de titre de psychopraticien qui recouvre ce que nous défendons
depuis des années.
C’est un bien beau métier que celui de vouloir aider son prochain par la parole, le verbe, l’échange et par des moyens non médicamenteux.
Nous sommes fiers de défendre une certaine idée de la psychothérapie et de la partager avec d’autres syndicats, organismes de formations, universités et instituts de recherches non seulement en
France mais aussi en Europe et dans le monde.
Pierre CANOUÏ, président de la FF2P